Le leurre du conte
Comme mentionné dans le récit, le valet de ferme utilise un «tonneau hérissé de pointes d'acier» pour se cacher puis se protéger de la vouivre. Bien qu'aucune précision ne soit apportée, on peut imaginer que ces piquants sont en réalité de gros clous, plantés de l'intérieur de la barrique et suffisamment longs pour ressortir de l'autre côté sur plusieurs centimètres. Cependant rien, sinon la supposition que les matériaux soient rudimentaires à l'époque et dans ce milieu pauvre, ne nous autorise à avoir la moindre certitude. Admettons simplement.
De plus, le prototype comporte «une petite porte […] permettant de passer une main». Là aussi, tout n'est qu'hypothèse mais, selon toute vraisemblance, l'ouverture devrait être suffisamment grande pour que le garçon puisse s'introduire et ressortir en son entier. Cela semble plus crédible. Pour autant n'allons pas trop loin dans la recherche de la vérité et laissons à la légende sa part de mystère… puisque nous croyons aux légendes!